Stage Kobudo avec Laurent Caillon

Le jeudi 7 novembre, le MKC accueillait Laurent Caillon pour un stage portant sur le maniement du Bô (bâton long).

Laurent a commencé le karaté en 1980 et pratique toujours le karaté de style SHORIN, un style très ancien d'Okinawa (shrorin est la traduction de Shaolin, littéralement : la petite forêt) donc resté sous l'influence chinoise. Il a suivi les enseignements des maîtres CHINEN Kenyu, TOKITSU et Pierre PORTOCARRERO. Il pratique également le Kobudo depuis de nombreuses années,

Comme il aime à le dire, son style et sa pratique des armes lui ont permis de développer une aisance et une excellente coordination. D'ailleurs, il pratique le squash en utilisant autant la main droite que la main gauche.

Ce stage animé au MKC portait sur une des armes d'Okinawa, le bâton, réputé comme étant la seule arme pouvant défier un sabre. C'est l'arme la plus ancienne. A l'origine, le bâton était utilisé comme instrument de travail par les cultivateurs, marchands et artisans. Ils s'en servaient pour transporter de lourdes charges sur leurs épaules, il est donc devenu naturellement leur arme de défense.

Le bâton long d' 1,80 m se nomme Bô en japonais et Non en okinawaien.

Le cours a débuté par un petit échauffement physique puis avec immédiatement  le bâton, maniement et assouplissement des poignets, épaules, présentation du salut avec bâton, etc.

Puis des séries d'exercices dans le vide d'honjo undo ichi (numéro 1) et leurs applications avec partenaire. Les frappes sont différenciées selon le niveau : coup au dessus de la tête, sur la carotide, sur le flanc du corps, sur le genou puis en forme de pique.

Il convient dans un premier temps de tenir fermement le bâton et de bien utiliser le bon positionnement du poignet.

Pour les plus avancés, l'étude du kata Shushi no Kon où est développé une technique enchainant 4 frappes consécutives et rapides.

Pour terminer un exercice d'opposition ludique de tirer/pousser en tenant un bâton d'une seule main, le but étant de déséquilibrer le partenaire.

Stage nouveau pour certains, riche techniquement, avec une approche différente du comba, tous les participants ont pu apprécier la pédagogie et l'immense savoir de Laurent.